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ToggleLa perte de cheveux et thyroïde sont souvent liées : un déséquilibre hormonal (hypo ou hyperthyroïdie) perturbe le cycle de croissance du cheveu et favorise une chute diffuse. Bonne nouvelle : la perte de cheveux et thyroïde peut être freinée en combinant bilan médical, correction hormonale, soins ciblés et, si besoin, greffe capillaire. Résumé rapide : faites un bilan (TSH, T3, T4), stabilisez la thyroïde, optimisez la nutrition/soins, puis évaluez la faisabilité d’une greffe si la densité reste insuffisante.
La perte de cheveux et thyroïde se traite en 3 étapes :
- diagnostics sanguins et prise en charge par l’endocrinologue
- correction hormono-métabolique (levothyroxine ou antithyroïdiens) + hygiène de vie (stress, sommeil, protéines, fer, zinc, vitamine D/B7)
- solutions capillaires (minoxidil, PRP, greffe) si la densité ne revient pas après stabilisation hormonale (3–6 mois).
En Turquie, une greffe FUE coûte typiquement 2 500 € et la DHI 2 750 € chez TecniFUE International, dans la fourchette nationale de 2 250–3 500 €, contre 6 000–10 000 € en France.
Perte de cheveux et thyroïde : comment la glande agit sur le cycle capillaire
La perte de cheveux et thyroïde s’explique par le rôle des hormones T3/T4 dans la régulation du cycle pilaire (anagène/catagène/télogène). Quand la thyroïde dérive, la phase de croissance raccourcit, la synchronisation des follicules se dérègle et une chute diffuse apparaît.

Hypothyroïdie : cheveux secs, cassants, chute progressive, ongles friables, frilosité, prise de poids.
Hyperthyroïdie : cheveux fins, chute plus rapide, tachycardie, anxiété, perte de poids.
Selon l’Inserm, les pathologies thyroïdiennes affectent directement la santé des cheveux, d’où l’importance d’un dépistage précoce.
Solutions médicales validées
La perte de cheveux et thyroïde doit toujours commencer par la correction hormonale. Sans équilibre thyroïdien, les traitements capillaires isolés donnent des résultats inconstants.
Des plateformes médicales comme Vidal ou Ameli détaillent les principaux traitements disponibles, dont la levothyroxine pour l’hypothyroïdie et les antithyroïdiens de synthèse pour l’hyperthyroïdie.
À côté du traitement médicamenteux, l’apport en nutriments (fer, zinc, vitamine D, biotine) et une bonne hygiène de vie (sommeil, gestion du stress, alimentation riche en protéines et oméga-3) favorisent une repousse plus rapide.

Perte de cheveux et thyroïde : greffe capillaire (FUE/DHI)
Si la densité capillaire ne revient pas malgré un traitement adapté, la greffe devient une solution durable. Chez TecniFUE International, centre spécialisé à Istanbul, l’accompagnement est complet : diagnostic, plan personnalisé, greffe et suivi.
- FUE (Follicular Unit Extraction) : 2 500 €
- DHI (Direct Hair Implantation) : 2 750 €
👉 Prix moyens en Turquie : 2 250 – 3 500 € (hébergement et transferts inclus).
👉 Prix en France : 6 000 – 10 000 € (souvent sans hébergement ni transferts).

Ainsi, une greffe de cheveux en Turquie reste en moyenne trois fois moins chère qu’en France.
Tableau comparatif : prix greffe capillaire Turquie vs France
Pays | Technique | Prix moyen | Inclus le plus souvent | Délai de reprise | Convalescence |
Turquie | FUE | 2 250 – 3 000 € | Opération + transferts + hôtel | 2–3 jours | 7–10 jours |
Turquie | DHI | 2 500 – 3 500 € | Opération + transferts + hôtel | 2–3 jours | 7–10 jours |
France | FUE/DHI | 6 000 – 10 000 € | Opération seule le plus souvent | 2–3 jours | 7–10 jours |
Greffe de cheveux chez les femmes et troubles thyroïdiens
La perte de cheveux et thyroïde touche particulièrement les femmes, notamment lors d’hypothyroïdie ou de maladies auto-immunes. Si le traitement médical ne suffit pas à restaurer la densité, la greffe capillaire reste une option adaptée. Elle permet de redessiner la ligne frontale, de combler les zones clairsemées et de retrouver un volume naturel. Ce phénomène peut aussi s’accentuer à certaines étapes de la vie, comme la ménopause : retrouvez notre article détaillé sur la Ménopause et perte de cheveux : comprendre et agir.
Perte de cheveux et thyroïde : diagnostic et examens indispensables
Avant de traiter la perte de cheveux et thyroïde, il est essentiel d’obtenir un diagnostic précis. L’endocrinologue prescrit généralement :
- TSH (Thyroid Stimulating Hormone) : indicateur clé pour détecter hypo ou hyperthyroïdie.
- T3 et T4 libres : pour mesurer directement le niveau des hormones thyroïdiennes.
- Anticorps anti-TPO et anti-thyroglobuline : utiles pour dépister une thyroïdite auto-immune (Hashimoto ou Basedow).
- Dosages complémentaires : ferritine, vitamine D, vitamine B12, zinc.
Un trichogramme ou une dermoscopie du cuir chevelu peuvent aussi être réalisés afin d’évaluer la densité, le diamètre et le cycle des follicules pileux. Ces examens permettent de différencier une chute diffuse due à la thyroïde d’autres formes d’alopécie (androgénétique, carentielle, cicatricielle).
Perte de cheveux et thyroïde : rôle du stress et de l’immunité
La perte de cheveux et thyroïde est souvent aggravée par le stress. Le cortisol, hormone du stress, perturbe lui aussi le cycle capillaire et peut amplifier la chute. Chez les patients souffrant d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie, le stress chronique accentue la fragilité du cheveu et ralentit sa repousse.
De plus, certaines maladies thyroïdiennes ont une origine auto-immune. Dans ce cas, le système immunitaire attaque la glande, provoquant des désordres hormonaux qui se répercutent directement sur les cheveux.
Une prise en charge globale, associant traitement hormonal, techniques de relaxation (méditation, yoga, respiration) et parfois un accompagnement psychologique, peut donc améliorer significativement la santé capillaire.
Perte de cheveux et thyroïde : soins et solutions complémentaires
En parallèle du suivi médical, plusieurs approches peuvent renforcer la lutte contre la perte de cheveux et thyroïde :
- Shampoings doux et fortifiants : sans sulfates agressifs, enrichis en kératine ou caféine.
- Lotion de minoxidil : stimule la vascularisation du cuir chevelu et favorise la phase de croissance (à utiliser sous contrôle médical).
- Micronutrition ciblée : la biotine (vitamine B7) et les acides aminés soufrés (cystine, méthionine) participent à la synthèse de la kératine.
- PRP (Plasma Riche en Plaquettes) : injections locales pour revitaliser les follicules affaiblis.
- Photothérapie LED : utilisée en complément, elle améliore la circulation sanguine et réduit l’inflammation.
Ces méthodes n’arrêtent pas une thyroïde déréglée mais aident à soutenir la repousse une fois l’équilibre hormonal retrouvé.
FAQ – Perte de cheveux et thyroïde
Perte de cheveux et thyroïde : est-ce réversible ?
La perte s’améliore souvent après stabilisation hormonale. Une greffe corrige les zones clairsemées persistantes.
Combien de temps avant de voir des résultats ?
En moyenne 3–6 mois après rééquilibrage thyroïdien ; 9–12 mois pour une greffe capillaire.
Quel âge pour une greffe de cheveux ?
La greffe est envisageable dès 25 ans si la chute est stabilisée.
L’iode 131 entraîne-t-il toujours une chute ?
Non, mais une perte temporaire est possible après traitement.
Quels prix pour une greffe en cas de perte de cheveux et thyroïde ?
En Turquie : 2 250 – 3 500 €. Chez TecniFUE : FUE à 2 500 €, DHI à 2 750 €.
Les femmes sont-elles concernées ?
Oui, particulièrement en cas d’hypothyroïdie auto-immune. Les plans de traitement sont adaptés (densité, ligne frontale).
La perte de cheveux et thyroïde touche-t-elle plus les femmes que les hommes ?
Oui. Les femmes sont particulièrement concernées, notamment lors des grossesses, ménopauses ou maladies auto-immunes thyroïdiennes.
Une alimentation adaptée peut-elle limiter la perte de cheveux et thyroïde ?
Oui. Les aliments riches en iode (poissons, algues), en zinc (fruits de mer, légumineuses) et en protéines (œufs, viandes maigres) soutiennent la production hormonale et la santé du cheveu.